d’Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, publiée le 11 mars 2021. Les évolutions sont toutefois très contrastées selon les espèces.
Canards et pintades en recul
Comparativement à janvier 2020, l’activité d’abattage est dynamique pour les dindes (+3,8 %), pour les poulets (+4 %), « et surtout pour les poules de réforme (+26,2 %), afin de réduire la production d’œufs et de rééquilibrer les prix qui sont au plus bas (lire aussi l’encadré ci-dessous) ».
En revanche, les abattages de canards à gaver reculent de 28,9 % en poids sur un an, « d’autant que des abattages sanitaires et préventifs, non comptabilisés ici, sont opérés au sein d’élevages du sud-ouest de la France afin de juguler la propagation de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) », souligne Agreste. S’agissant de la filière de la pintade, après un mois de décembre dynamique, elle démarre 2021 « sur des niveaux à nouveau en retrait (–31,5 %). »
Les mises en place se redressent
En décembre 2020, « les mises en place de poussins de chair se redressent sur un mois, après avoir atteint des niveaux bas pour toutes les espèces de volailles », rapporte Agreste. Dans le détail, pour les poulets, les dindes et les pintades, elles retrouvent des niveaux proches de décembre 2019 (respectivement +1,2 %, –0,9 % et –1,7 %).
Les mises en place de canards restent toutefois en recul de 19,4 % par rapport à 2019. « Déjà en prise à des difficultés de débouchés et de concurrence depuis l’été 2020, la filière du canard a fortement maîtrisé sa production pour réduire les stocks », analyste Agreste. À partir de novembre 2020, elle a également été frappée par l’IAHP.