L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA) et la fédération Atmo France collaborent pour le premier plan de surveillance des résidus de pesticides dans l’air. « Les substances ciblées entrent dans la composition des produits phytopharmaceutiques ainsi que de certains biocides, médicaments vétérinaires et antiparasitaires à usage humain », précis l’Anses. 1 500 échantillons seront analysés dans divers contextes :

  • Zones d’habitation (52 % de sites urbains/périurbains et 48 % de sites ruraux) ;
  • Zones de productions agricoles (40 % de sites en grandes cultures, 22 % de sites viticoles, 22 % de sites arboricoles, 14 % de sites en maraîchage et 6 % de sites d’élevage).

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, s’est réjoui de la nouvelle. « Le retour d’expérience, qui en sera fait, permettra de définir la stratégie de surveillance nationale pérenne à mettre en œuvre par la suite, afin de déterminer l’exposition moyenne de la population et l’évaluation des risques sanitaires associés », déclare-t-il dans un communiqué.

Ces travaux sont financés dans le cadre du dispositif de phytopharmacovigilance mis en place par l’Anses depuis 2015, et bénéficient de cofinancements du plan Ecophyto et du ministère de la Transition écologique et solidaire.

H.P.