« C’est une bonne vente, estime Frédéric Lagoutte de chez Évolution qui organisait cette vente dans le cadre du Space. L’émulation entre les races est intéressante. La prim’holstein dominait au départ, aujourd’hui l’ensemble des races ont trouvé leur place. »
Un prix moyen de 4 800 € en prim’holstein
Côté prim’holstein justement, Ocherrie, une génisse née au Gaec des fenassiers dans les Côtes d’Armor décroche le top price à 8 600 €. La deuxième enchère la plus élevée revient à une fille de Nouxor née en Mayenne qui partira aux Pays-Bas pour 7 000 €.
Frédéric Lagoutte souligne aussi la « très bonne dynamique en normande depuis deux ans ». Les enchères ont atteint 4 000 € en moyenne cette année. Ohlestable, une génisse du Gaec du pacouinay en Vendée, fille de Manchester, a été adjugée 5 600 €.
Les deux montbéliardes se sont vendues 3 850 €, en moyenne, avec un top price à 4 300 € pour une fille de Milton née en Mayenne. Une brune, fille de Sinatra, issue d’un élevage de l’Orne a trouvé preneur pour 3 800 €. « Elle présente de bons index français et suisses ».
La crème de la génétique danoise
En jersiaise, les organisateurs présentaient trois animaux à la vente, dont deux venant du Danemark, « le meilleur de la génétique danoise, précise Frédéric Lagoutte. Cette race a toujours le vent en poupe », avec un prix moyen de 3 500 €, et un top price à 4 700 €.
Des embryons de race prim’holstein issus de semence sexée étaient aussi en vente. Leur prix moyen a atteint 550 € la pièce. Parmi eux, un embryon issu de Nantais. Enfin, la race limousine présentait deux taureaux vendus 4 000 € en moyenne.