Ce sont nos collègues du Télégramme qui rapportent l’histoire. L’association Le Paradis de la dernière chance, qui se consacre à trouver une dernière maison aux équidés pour leur éviter l’abattoir, avait placé une truie chez une femme de quarante ans.

 

Comme il est de coutume, cette femme avait signé un contrat d’adoption avec l’association, en promettant de prendre soin de l’animal jusqu’à son décès naturel.

 

Or, quelques semaines plus tard, lorsque l’association contacte la nouvelle propriétaire, pour prendre des nouvelles, la femme avoue ne plus avoir l’animal chez elle. Elle dit l’avoir confié à son ex-mari, par manque de place, assurant que l’animal sera plus heureux chez ce dernier.

Ex-mari, et boucher

Mais la truie ne serait jamais parvenue jusque-là. De l’aveu même de l’ex-mari, par ailleurs boucher, elle aurait été abattue sur place d’un coup de fusil, à la demande de son ancienne compagne. Et l’animal aurait été par la suite transformé en saucisses et autres charcuteries.

 

Ce sont ainsi près de 110 kg de viande qui ont été retrouvés dans le buffet de la quadragénaire. Connue de la justice, elle avait déjà comparu à 4 reprises devant le tribunal, mais elle ne s’est pas présentée à son audience. Elle aurait tout de même tenté d’expliquer aux gendarmes que l’animal s’était enfui plusieurs fois de son enclos.

 

L’ex-mari, quant à lui, n’était pas au courant du contrat d’adoption, et présente là encore une version différente. « Dès le départ, elle voulait le tuer pour le manger », explique-t-il. La prévenue a été condamnée pour abus de confiance et complicité d’abattage hors d’un abattoir dans des conditions illicites.