« Par ce refus, l’industrie et la distribution rappellent encore une fois le peu de respect qu’ils ont pour notre travail », s’agace la section de la viande de la Coordination rurale (CR), dans un communiqué publié ce mardi 2 octobre 2018. Le syndicat pointe ainsi du doigt l’« attitude de l’aval dans les discussions menées au sein d’Interbev pour améliorer la rémunération des éleveurs. »

Pour « un indicateur unique »

Par ailleurs, le syndicat estime que la multiplication des indicateurs de coût de production en fonction des races et des systèmes de production est « une stratégie pour opposer les éleveurs entre eux, faire pression sur ceux dont les coûts sont les plus élevés, et ainsi tirer le prix vers le bas ». Il demande « un indicateur unique qui tienne compte des charges réelles subies par le plus grand nombre ».

La section de la viande de la Coordination rurale fustige enfin « le gouvernement qui n’a pas voulu introduire dans le projet de loi des États-généraux de l’alimentation des outils permettant d’imposer une augmentation du prix payé aux agriculteurs. Ce projet ne donne aucune arme juridique et compte sur la bonne volonté évidemment improbable de l’aval pour rémunérer les producteurs. »