L’interprofession fixe dix objectifs à la filière dans le plan qu’elle a rendu public ce 19 décembre 2017 :

  • Dans le cadre du pacte pour un engagement sociétal, poursuivre les concertations avec les ONG environnementales, de protection animale et les associations de consommateurs pour encore améliorer les pratiques de la filière de l’élevage et de la viande ;
  • Mieux informer le consommateur en segmentant plus clairement l’offre en viande bovine sur la base de critères organoleptiques et sociétaux. Afin que le consommateur puisse faire un choix éclairé, l’offre sera subdivisée en deux : une offre garantissant un niveau de qualité standard, qui ne pourra pas faire l’objet de communication valorisante (à part l’origine) et une offre sous label rouge ;
  • Faire passer la part de viande bovine sous label rouge de 3 % à 40 % d’ici à cinq ans ;
  • Intégrer, dans le fonctionnement de la filière, de nouveaux paramètres d’évaluation des viandes, comme le persillé, en vue d’améliorer l’expérience gustative pour les consommateurs ;
  • Doubler la production de viande bio en cinq ans. Afin de ne pas décevoir le consommateur, la filière souhaite inclure des critères gustatifs minimaux dans les cahiers des charges de tous les signes officiels de qualité, y compris le bio ;
  • Créer de la valeur sur la viande pour le haché, en vue de revaloriser les carcasses ;
  • Encadrer les promotions ;
  • En cinq ans, réaliser 30 % des transactions par voie contractuelle prenant en compte un indicateur indexé sur des coûts de production (moins de 2 % aujourd’hui). Afin de mettre en place la dynamique de contractualisation, la filière demande la mise en place d’un crédit d’impôt qui s’appliquera en cas de situation de marché défavorable et uniquement pour les opérateurs respectant les engagements de la filière ;
  • Mettre en place un observatoire de la viande et de son origine en restauration hors domicile et augmenter la présence de la viande française sur ce secteur jusqu’à 80 % dans les dix ans (34 % en 2014) ;
  • Consolider la présence de la France sur les marchés européens et augmenter la présence de la France sur les marchés créateurs de valeur.