Dans un communiqué, l’agence de régulation des produits agricoles Rosselkhoznadzor précise avoir détecté des bactéries de type Listeria dans certains produits importés ainsi que, dans d’autres, la présence de ractopamine. Cet additif alimentaire utilisé pour augmenter la masse musculaire des animaux est interdit en Russie au motif qu’il peut avoir des effets négatifs sur la santé des consommateurs.

L’agence russe précise avoir décidé d’introduire des « restrictions temporaires » à partir du 6 février sur les importations de bœuf et prévient « étudier la possibilité » de faire de même pour le poisson.

Ces « restrictions » sont en fait « une interdiction »

Ces « restrictions » sont en fait « une interdiction », a précisé le directeur de l’agence Sergueï Dankvert à l’agence Interfax.

Cette décision restreint encore les sources d’importations de viande pour la Russie, celles de l’Union européenne, des États-Unis, du Canada et d’Australie, entre autres pays occidentaux, étant déjà interdites par l’embargo agricole imposé depuis 2014 en réponse aux sanctions dues à la crise ukrainienne.

Avant cet embargo, la Russie avait décidé au début de 2013 de suspendre les importations de bœuf américain en raison de l’utilisation de ractopamine par les éleveurs américains.

AFP