publiées le 6 octobre 2016, la Commission européenne estime que, sur la première moitié de l’année, dans l’Union européenne (UE), la production nette de viande bovine a augmenté de 3,2 % par rapport à la même période en 2015. À elle seule, la Pologne a produit 28 000 t de plus.
Dans l’UE à 15, le deuxième trimestre est marqué par une accélération des abattages de vaches (+9 %) et de génisses (+5 %) par rapport au premier trimestre. Excepté en Italie et en Suède, les abattages ont augmenté dans tous les pays de l’UE. Les aides accordées pour inciter à réduire la production laitière pourraient provoquer à court terme un nouveau rebond au troisième trimestre.
Exportations toniques
« Les exportations de bovins vivants continuent d’augmenter en raison d’une demande soutenue en Méditerranée, observe la Commission européenne. De janvier à juillet 2016, elles ont gagné 34 % par rapport à 2015. » Quelque 186 000 têtes ont été envoyées vers la Turquie, 95 000 vers Israël, 90 000 vers le Liban. Ces trois pays représentent à eux seuls 65 % du commerce en vif.
Le plus grand fournisseur européen de la Turquie reste la Hongrie, avec 52 000 têtes expédiées sur les sept premiers mois de l’année, mais la Slovaquie la talonne. Rien qu’en juillet, ce pays a fourni plus de 14 000 têtes. L’Uruguay et le Brésil restent de grands concurrents aux broutards européens.
« Les prix du bœuf en Turquie sont encore relativement élevés, estime la Commission européenne. Les capacités de production turques mettent du temps à se développer, tandis que la demande est forte. » La Commission européenne prédit un bond des exportations en vif de plus de 30 % en 2016, et une stabilisation autour de 235 000 tonnes en 2017. Soit deux fois plus qu’en 2013 et 2014.