Le recul du nombre de vêlages est marqué sur ce début d’année, notamment dans les veaux prim’holsteins. Cela conduit à un tri moins sévère de la part des intégrateurs, sans pour autant atteindre un relèvement des grilles tarifaires. À l’exportation, la demande dans les gros veaux prim’holsteins ou montbéliards est stable, tout comme les cours.

 

La gamme tarifaire pour l’intégration reste comprise entre 50 à 95 €. Les veaux prim’holsteins lourds sont recherchés, mais compte tenu des tarifs payés aux éleveurs et de l’accroissement du prix du lait, ces derniers trouvent peu d’avantages à soigner leurs veaux. Ce n’est pas le cas en race montbéliarde, où la qualité reste bien valorisée.

 

Du côté des croisés laitiers, le commerce reste compliqué. Les sorties d’été et les coûts de production élevés en engraissement des veaux incitent les acheteurs à faire pression sur les prix, chose qui n’est pas facilement applicable au regard du recul de l’offre et de la dynamique maintenue à l’exportation. Les veaux taupe, gris ou de croisement divers légers sont vendus au prix des laitiers, notamment dans les femelles. Les croisés légers blanc bleu se commercialisent quant à eux entre 130 et 230 €. Les sujets R lourds affichent 230 à 320 €. Les bons veaux U se valorisent entre 320 et 400 € et montent jusqu’à 450 € pour les supérieurs.

 

Dans les limousins, la hausse des coûts de production est un argument souvent mis sur la table par les acheteurs pour tenter de faire pression sur les prix. À Lezay ou à Agen, les tarifs se maintiennent, compte tenu des volumes en baisse. Les bons mâles U de conformation restent valorisés entre 480 et 560 €. Les femelles se négocient entre 350 et 450 €.