La demande de veaux devrait être un peu plus régulière pour les sorties de mars, mais certains intégrateurs ont peu de places disponibles. La demande pour la rentrée devrait permettre de décharger les ateliers d’engraissement, mais avec le nettoyage et le vide sanitaire, certains ne seront pas disponibles avant une quinzaine de jours.
L’animation commerciale reste tendue dans les veaux laitiers. Les bons veaux prim’holsteins ou normands se maintiennent entre 100 et 110 € que ce soit chez les intégrateurs ou pour l’exportation.
En revanche, le tri est plus sévère dans les sujets plus légers avec une majorité de veaux négociée entre 60 et 80 €. Les veaux de moins de 45 kg de moindre conformation sont faiblement valorisés, voire invendables, pour les sujets médiocres.
La tendance est également baissière dans les montbéliards à La Talaudière ou Bourg-en-Bresse où les gros veaux pour l’exportation se maintiennent entre 220 et 250 €. La majorité des montbéliards de 55-65 kg se valorisent entre 130 à 180 €. Les veaux de 45-55 kg se situent entre 75 et 130 €, voire moins dans les plus légers.
L’offre de croisés laitiers progresse, mais pas la qualité. La dégradation des prix de ces dernières semaines incite les éleveurs à vendre avant de nouvelles baisses. Les mâles taupes, jaunes ou blanc bleu ordinaires se situent autour de 100 à 150 € et les plus lourds et mieux conformés se négocient entre 200 à 280 €. Les tarifs se maintiennent entre 350 et 430 dans les bons veaux U.
Dans les limousins, le recul de l’offre facilite le commerce notamment dans la très bonne marchandise qui se négocie entre 520 et 580 €. Les bons veaux U de plus de 65 kg se situent entre 400 et 500 € alors que les R se vendent entre 200 et 350 €.