Les intégrateurs limitent les importations. Les veaux étrangers ne sont utilisés que pour des produits transformés ou de la RHF (restauration hors foyer). La demande espagnole est un peu moins active, et en lien avec les tarifs pratiqués en France et aux importations irlandaises qui restent suffisantes même si elles tendent à diminuer.
Les transactions demeurent très fluides avec des tarifs fermes dans les veaux laitiers. Les intégrateurs pourraient profiter des ponts du mois de mai pour stabiliser les prix. Les prix des bons veaux prim’holsteins se négocient entre 180 et 200 €/tête et montent jusqu’à 220-230 € sur les cadrans bretons.
La grande majorité des veaux laitiers et normands se vend 140 et 170 €/tête. Les montbéliards partent entre 200 et 250 €/tête, et jusqu’à 300-320 €/twête pour les très bons sujets.
Les tarifs se stabilisent dans les croisés blanc bleu (R) ainsi que les croisés laitiers, avec des tarifs compris entre 160 et 220 €/tête pour les « taupes » et de 200 à 300 €/tête pour les blancs bleus communs. Les bons croisés montbéliards ou blanc bleu U se négocient entre 400 et 450 €/tête, voire 500 €/tête pour les meilleurs.