« Notre motivation est de se faire de la publicité pour montrer notre élevage. Quand on vient là, les gens voient nos veaux et misent dessus. S’ils n’ont pas eu le bovin, ils viennent visiter notre ferme par la suite », affirme Jérôme Legros, éleveur bovin au Gaec de Chez Massiat, en Haute-Vienne. Comme beaucoup d’éleveurs, il s’est rendu à la neuvième édition des Journées limousines Or Rouge le lundi 23 octobre 2023 pour participer à une vente aux enchères de bovins. Cet évènement était organisé par l’entreprise Beauvallet/Plainemaison Aquitaine.

Cette année, la vente a réuni 43 vaches de boucherie et 18 génisses. La salle était remplie d’une soixantaine d’acheteurs, composés respectivement d’un tiers de restaurateurs, de grandes et de moyennes surfaces (GMS) et de boucherie de détail.

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« Un prix bien supérieur à un prix de marché »

« Il y a deux intérêts majeurs pour les agriculteurs. Cela leur permet d’avoir de l’exposition dans cette foire qui rassemble les meilleurs éleveurs et animaux de la région. C’est la reconnaissance du travail accompli. Enfin, l’avantage est aussi financier car ils peuvent commercialiser leurs bêtes à un prix bien supérieur à celui du marché classique », témoigne Philippe Bru, directeur général opérationnel de Beauvalet. Le prix moyen d’une vente lors de l’édition de 2023 s’élevait 7 672 euros par tête. Le top-price ayant atteint 16 000 euros.

Véritable abonné à la vente aux enchères, Gilles de Conchat participe à cet événement depuis six ans. Selon lui, la vente favorise « la renommée » et le monde de l’élevage. « On met en avant notre ferme mais aussi tout ce que font les autres producteurs dans le domaine. C’est une opération pour le collectif et le Limousin », poursuit-il.