La quatrième et dernière série de taureaux limousins, issue de la campagne de 2021-2022, comptait 118 veaux : 61 RJ, 55 Espoirs et 2 non qualifiés en provenance de 87 élevages et 32 départements. Les enchères ont eu lieu tenues les 15 et 16 juin 2022 dans le ring des ventes du pôle de Lanaud et simultanément sur internet. Onze génisses de la station ont également été proposées à la vente en ligne pour leur sixième édition.
Plus d’achats collectifs
« Ces dernières ventes, et plus globalement cette campagne, ont été marquées par des achats en copropriété toujours plus nombreux (allant jusqu’à 9 copropriétaires pour un même animal) par des élevages de toute la France », remarque Interlim, dans un communiqué publié le vendredi 17 juin 2022.
Une stratégie « gagnant-gagnant », selon l’organisme, puisqu’elle a permis à Lanaud de maintenir une belle dynamique de vente et aux éleveurs d’accéder au meilleur de la génétique tout en maîtrisant leur investissement.
Un taux de vente de 91 % pour les veaux « espoirs »
En ouverture du bal, 57 veaux qualifiés « espoirs » ont fait leur entrée sur le ring le mercredi 15 juin dernier. 52 d’entre eux ont trouvé preneur, pour une moyenne d’enchères établie à 3 685 €.
Pour cette vente, le prix record de 6 300 € a été décroché par deux taureaux : Sinatra, né à l’EARL Lemesle dans le Maine-et-Loire, a été adjugé à l’élevage de Jean-Paul Gaulin en Belgique.

Soucieux, né à l’EARL Lagautrière Jérôme dans l’Indre, a rejoint le Gaec Aucomte, dans la Haute-Vienne.

Un carton plein pour la vente des RJ
Au lendemain de la vente des taureaux « espoirs », 61 jeunes reproducteurs se sont succédé sur le ring. Tous ont trouvé acquéreur, pour une moyenne de prix record de 6 100 €. Le « top price » de la vente revient à l’EARL Lemesle (Maine-et-Loire) et à son taureau Séducteur, échangé contre une nouvelle enchère historique de 26 100 €.
Cinq élevages du Grand Est se sont rassemblés pour s’offrir ce reproducteur d’excellence : l’EARL des Mésanges, l’EARL de la Maurelle, Pierre Pesy, le Gaec du Louvrois, venus de la Moselle, et le Gaec du Patural, basé dans la Meurthe-et-Moselle. Ces derniers vont donc « pouvoir bénéficier du meilleur de la génétique limousine “made in Lanaud” pour environ 5 000 € chacun, soit un prix inférieur à la moyenne de vente », souligne Interlim.

Un autre taureau a dépassé la barre symbolique des 15 000 €. Il s’agit de Spot, né à l’EARL Rouchès dans l’Aveyron. Ce fils de Marabou RRE VS sur Nana TA PS a été vendu 18 100 euros à la Soc. Agr. Quintado Bonflorido Lda, au Portugal.
Onze génisses vendues en ligne
À l’issue de la vente des RJ, onze « génisses de Lanaud » ont été proposées à la vente en ligne. Toutes ont été adjugées, à une moyenne de prix de 3 790 €. Le prix record a été décroché par Ripaille, née au Gaec de la Martinière, dans le Maine-et-Loire. Cette fille de Lupin RR VS sur Orphélia RRE a été achetée 7 100 € par la Soc. Agr. Quinta do Bonflorido Lda, au Portugal.

Ce même acheteur portugais a acquis une autre génisse pour la somme de 4 600 € : Randonnée qui vient du Gaec Doulcet Philippe, en Haute-Vienne.
Sur les trois ventes, les éleveurs étrangers se sont une nouvelle fois montrés particulièrement actifs. Au total, cinq taureaux « espoirs » et sept jeunes reproducteurs partent à l’exportation. En femelles, huit génisses sur les onze proposées sont vendues hors des frontières.