La campagne française serait-elle en train de prendre un petit air de grande plaine américaine ? C’est en tout cas ce qu’on peut supposer à la lecture des dernières statistiques d’Axema sur les immatriculations de tracteurs.
Longtemps bêtes de foire plus présentes sur les salons que dans les champs, les monstres de plus de 400 ch ont enregistré une progression de 400 % entre 2016 et 2020. Ce sont donc 142 unités qui ont trouvé preneur l’an dernier.
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Forte progression en plus de 300 ch
Mais ce créneau très particulier, apanage des chenillards et tracteurs à roues égales, n’est pas le seul à enregistrer une forte hausse. Le marché des plus de 300 ch a globalement progressé de 25 % entre 2016 et 2020, avec 666 modèles neufs immatriculés l’an dernier contre 529 il y a cinq ans.
Sans surprise, c’est le segment des tracteurs de moins de 100 ch qui enregistre la baisse la plus importante, avec près de 1 000 unités de moins en 2020 (2 928) qu’en 2016 (3 920).
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