Le rendement agriculteur de plus 2 q/ha en vingt ans progresse au niveau national, mais moins que le potentiel théorique de la culture : cet écart est en augmentation de 3,7 q/ha. Le rendement au champ est à seulement 60 % du potentiel, soit 14 q/ha. Une faible partie du progrès génétique, pourtant un levier majeur pour l’augmentation des rendements, se retrouve au niveau des exploitations. « Pour réduire ces écarts, il faut sélectionner des variétés adaptées aux nouvelles conditions de culture et tirer parti de la plasticité de ces variétés », explique Pierre Casadebaig, chercheur à l’Inra Occitanie-Toulouse. Cela passe par une meilleure intégration des données climatiques, et pédologiques pour comprendre l’environnement de croissance du tournesol. Objectif : trouver la bonne adéquation entre environnement et croissance de la culture.