Les abatteurs doivent composer avec des disponibilités peu abondantes dans les agneaux de pays (sous signe de qualité). Ils sont très attentifs et inquiets quant à l’évolution des négociations sur le Brexit.

 

Les éleveurs préparent leurs agneaux pour les vendre quelques semaines avant Pâques, afin de trouver la meilleure valorisation. La grande distribution a de son côté couvert ses besoins depuis longtemps en passant des commandes de gigots néo-zélandais.

 

Sur les marchés en vif, le commerce est régulier avec des tarifs qui se stabilisent à Parthenay, Moulins-Engilbert et Sancoins. Les bons agneaux laitons U de 38 à 44 kg se sont négociés de 3,60 à 4,00 €/kg vif sur Parthenay pour monter à 4,15 € dans les E. À Châteaumeillant, les laitons U sont valorisés autour de 3,58 €/kg vif et les gris R de 32 à 38 kg restent commercialisés entre 2,70 et 3,30 €/kg vif. À Laissac, les lacaunes sont stables à 4,80 €/kg vif.

 

En brebis, l’offre est mesurée et correspond aux besoins du moment. La vente est normale et les tarifs se maintiennent autour de 1,20 €/kg vif dans les brebis de plus de 60 kg.

 

En agnelets, l’activité commerciale est assez calme avec plus de marchandise et des tarifs qui reculent légèrement à Réquista, où les cours ont perdu 0,05 €/kg vif pour les sujets de 12-14 kg valorisés autour de 4,05 €/ kg vif, cette même gamme de marchandise est cotée entre 3,40 et 3,70 à Laissac.