La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a décidé le 17 octobre 2025 de fermer les marchés aux bestiaux dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie et de suspendre les exportations depuis tout l’Hexagone.

Sur les autres régions, le commerce se concentre sur le marché intérieur que ce soit pour l’engraissement ou de la repousse, car malgré cet épisode compliqué à passer, le déficit de marchandise restera l’élément moteur du marché.

Dans la zone indemne, les éleveurs ne se précipitent pas pour vendre, et temporisent la sortie de leurs animaux préparés pour les différents marchés exports. Les volumes sont réduits sur la plupart des marchés encore en activité. Le commerce est assez fluide face à la faiblesse de l’offre pour une demande intérieure qui reste soutenue.

Les évolutions tarifaires sont peu marquées, avec très peu de broutards lourds à la vente. Dans ce contexte, l’évolution sanitaire et les éventuelles répercussions commerciales seront les facteurs clés qui définiront la tendance des semaines à venir.