Les volumes sont un peu plus étoffés, avec un certain nombre d’éleveurs qui se séparent de leurs mâles avant la mise à l’herbe, face aux tarifs actuels très attractifs. La rupture sera plus sensible quand tous les animaux seront à l’herbe. Les premiers laitons d’automne commencent à faire leur apparition et sont très recherchés.
Sur les cadrans de Moulins-Engilbert, Châteaumeillant et Saint-Christophe-en-Brionnais, les bons mâles charolais de 250-300 kg se sont valorisés entre 3,05 et 3,20 €/kg et entre 2,80 et 3,00 € pour les 300-350 kg, en fonction de la qualité. Les tarifs des limousins restent fermes et approchent des 3,05 € dans les 350-400 kg à Ussel. Seule la demande en broutards de plus de 450 kg qui sortiront en été s’essouffle.
Dans le Sud-Ouest, le commerce reste fluide, faute d’offre suffisante en bons mâles blonds d’Aquitaine. À Agen, les mâles U de 250-300 kg se sont vendus autour de 3,90 €/kg.
Dans l’Ouest, la demande en premiers broutards d’automne est soutenue, notamment s’ils sont vaccinés. On observe également des besoins pour les mises en place régionales. Sur les marchés de Cholet et de Châteaubriant, les mâles bons charolais ou limousins de 280-320 kg se négocient entre de 900 et 950 €. Les blonds d’Aquitaine de 300-350 kg se situent autour de 1 150 € de moyenne.
En femelles, la demande italienne est ciblée sur des 280-330 kg bien conformés. La vente se montre plus difficile dans les plus lourdes, avec souvent des animaux un peu gras en sortie de stabulation. Les charolaises U de 300-350 kg se situent autour de 2,60 €. Le placement reste sélectif dans la moyenne marchandise, avec des engraisseurs espagnols qui pâtissent du manque de consommation et des niveaux tarifaires de la viande.