Même si l’offre augmente sensiblement, la production globale de broutards devrait être en retrait par rapport à l’an passé, en lien avec la réduction des effectifs dans le cheptel allaitant. Par ailleurs, la sécheresse continue de produire ses effets, et les rations coûtent cher à complémenter. En conséquence, les poids des animaux marquent le pas.
Dans le centre de la France, les écarts de valorisation se creusent entre les animaux vaccinés et non-vaccinés contre la FCO. Dans l’ouest du pays, le commerce est plus régulier avec des besoins de mise en place dans les ateliers d’engraissement après les ensilages de maïs.
Concernant les prix, cela se traduit par un recul sur les cadrans du centre du pays. Toutefois, les tarifs se maintiennent sur les marchés de Cholet et de Châteaubriant, où les bons lots de charolais de 250 à 300 kg se vendent aux alentours de 850 € (3,09 €/kg vif) et les lots de 300 à 350 kg à 930 € (2,86 €/kg vif).
Sur le marché de Moulins-Engilbert, les tarifs des mâles charolais classés U de 350 à 400 kg se maintiennent autour 2,77 €/kg vif, alors que les sujets de 400 à 450 kg reculent à 2,67 € voire 2,64 €/kg vif à Châteaumeillant.
En limousins, la demande reste régulière dans les bons lots de 350 à 450 kg vaccinés, avec des tarifs s’établissant entre 2,80 et 3,05 €/kg vif.
Les transactions sont plus difficiles dans les croisés sur le marché de Mauriac, avec des animaux de 350 à 450 kg valorisés autour de 2,68 €/kg vif.