La fin de l’année approche et avec elle, les tarifs des jeunes bovins atteignent des sommets en Italie, dépassant les 8,00 €/kg pour des animaux engraissés en Italie. Ils sont soutenus par l’offre déficitaire. La demande allemande est également plus soutenue, mais les tarifs semblent davantage maîtrisés par les abatteurs avec des jeunes bovins R vendus autour des 7,00 €/kg.
Quant à la Grèce, le gros des expéditions se fera la semaine prochaine avec du blond d’Aquitaine comme race prioritaire. Le renforcement de la contractualisation sur le marché français a poussé vers une concentration des mises en place pour avoir de l’offre sur ces semaines cruciales, alors que passé le 15 décembre la demande sera fortement amoindrie. Les bons jeunes bovins charolais ou limousins français se négocient autour de 7,50 €/kg en direct dans les abattoirs.
Dans les femelles, l’activité est moins soutenue que ces dernières semaines face à une couverture saisonnière de la demande plus facile. La semaine dernière, les abattoirs français ont travaillé environ 14 200 bovins de race à viande, 11 300 jeunes bovins, 21 800 vaches mixtes ou laitières et 16 300 veaux. Soit un total de 61 700 animaux, ce qui fait de cette semaine la plus importante de l’année en termes d’activité.
Le commerce est plus calme, avec des abatteurs qui ont refait des stocks. Les tarifs sont néanmoins relativement stables pour les races à viande, avec des blondes d’Aquitaine lourdes et des limousines U négociées entre 7,60 et 8,00 €/kg de carcasse et des charolaises viandées entre 7,50 et 7,80 €/kg. Les vaches de réforme laitières et mixtes font l’objet de report ou de stockage de la part des industriels afin d’assurer l’approvisionnement de fin d’année.
Néanmoins, le flux important de marchandise a permis aux abattoirs de maintenir la pression cette semaine et de continuer pour la suivante. Les bonnes vaches prim’holsteins se valorisent entre 6,05 et 6,15 €/kg, et les mixtes viandées entre 6,40 et 6,50 €/kg. Les tarifs des vaches P3 sont compris entre 5,90 et 6,00 €/kg, mais les animaux 2 (légers) et 1 d’engraissement restent sous pression et commercialisés entre 4,80 et 5,30 €/kg en fonction des abatteurs.