Sur le terrain, les disponibilités de bovins de boucherie restent limitées, ce qui engendre de nouvelles hausses des prix sur le marché de Cholet. Les génisses et vaches blondes d’Aquitaine U sont négociées entre 7,60 et 7,80 €/kg de carcasse et de 7,00 à 7,50 €/kg pour les R. Les prix des bonnes parthenaises U se situent entre 7,50 et 8,00 €/kg, voire 8,20 €/kg pour les extras.
La tendance est également positive pour les prix des limousines U négociés de 7,30 et 7,50 €/kg. Les aubracs, salers, charolaises ou rouges des prés R sont valorisées entre 6,90 et 7,20 €/kg et de 7,20 à 7,50 €/kg pour les U. Les allaitantes d’entrée de gamme, R– et O, s’échangent entre 6,50 et 6,80 €/kg sur les marchés.
Pour les vaches laitières de réforme, les prix des bonnes prim’holsteins P+/O– se situent entre 6,30 et 6,40 €/kg. La grande majorité des vaches P–3 est négociée entre 6,20 et 6,30 €/kg. Les vaches P– 1 et 2 sont également très bien valorisées, entre 5,50 et 6,10 €/kg en fonction du poids.
Pour les jeunes bovins, le niveau de l’offre est insuffisant pour couvrir la demande, même si les tarifs pratiqués impactent de plus en plus le marché halal. Les ventes à l’exportation vers l’Italie et l’Allemagne sont soutenues, alors que les jeunes bovins français de moins d’un an ont plus de mal à trouver preneur en Grèce. Les niveaux de prix restent fermes avec des charolais U vendus entre 7,00 et 7,15 €/kg, des limousins entre 7,20 et 7,30 €/kg et des blonds d’Aquitaine entre 7,30 et 7,50 €/kg.