Les industriels de la viande restent très préoccupés par le déficit de marchandise pour faire fonctionner correctement leurs unités de production. La courbe ascendante des prix ne faiblit pas avec des revalorisations dans le secteur de l'aval, toujours compliquées au regard des niveaux atteints, notamment dans les femelles de qualité bouchère.
Sur les marchés, les bonnes limousines ou blondes d’Aquitaine restent recherchées avec des tarifs compris entre 7,40 7,60 €/kg de carcasse. Les prix des parthenaises s’établissent entre 7,50 et 8,00 €/kg. Du côté des charolaises, les disponibilités sont amoindries par la zone réglementée mise en place à cause de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le Rhône. Les animaux peuvent être abattus dans la zone, mais ne peuvent plus sortir vers la zone indemne. Cela renforce la concurrence entre les opérateurs, avec des niveaux de prix qui ne cessent de progresser. Les vaches U sont vendues entre 7,20 et 7,50 €/kg et les R entre 6,90 et 7,15 €/kg.
Les allaitantes d’entrée de gamme ou plus légères sont vendues entre 5,80 et 6,60 €/kg en fonction du poids.
La tendance reste positive pour les laitières, malgré la volonté des industriels d’enrayer la hausse. Les bonnes vaches prim’holsteins viandées P+/O– sont vendues entre 6,30 et 6,35 €. Les prix des P= se situent entre 6,10 et 6,25 €/kg et les P– sont vendues entre 5,40 et 5,80 €/kg en fonction du poids. Les normandes et montbéliardes suivent le même chemin avec des O entre 6,40 et 6,60 €/kg.
Pour les jeunes bovins, les abatteurs enregistrent un recul des ventes sur cette fin de mois, notamment vers le secteur halal. Les niveaux de prix sont soutenus pour les charolais U, autour de 7,05 €/kg. Ceux des limousins sont autour de 7,15 €/kg. Les JB mixtes s’échangent autour de 6,50 €/kg et les laitiers de 6,35 €/kg.