L’animation commerciale dans les jeunes bovins est assez bonne avec des niveaux de prix qui couvrent les coûts de production. Les tarifs risquent en revanche d’être réévalués dans les prochains mois pour couvrir le niveau très élevé des prix des broutards.

Les cotations en entrées abattoirs de FranceAgriMer font ressortir des niveaux de prix stables et compris entre 6,29 et 6,39 € pour les jeunes bovins à viande. Les prix des blonds d’Aquitaine et parthenais se situent entre 6,49 et 6,63 €.

Pour les femelles, le marché est toujours aussi actif en réformes laitières, même si les volumes sont un peu plus étoffés en ce début de campagne laitière. Les tarifs des vaches prim’holsteins P+/O se situent entre 5,00 et 5,10 € et ceux des normandes ou montbéliardes vont de 5,30 à 5,45 €. La demande est très soutenue pour les taureaux de réformes avec des taris entre 5,10 € pour les O et 5,80 € pour les bons U.

Dans le domaine des races à viande, les transactions sont plutôt calmes, avec des ventes peu soutenues en aloyaux. Pour dynamiser ce secteur, de grosses promotions sont réalisées dans les GMS. Les prix des femelles de qualité bouchère se stabilisent, avec des concours qui couvrent une bonne partie de la demande pascale. Sur ces concours le commerce est plutôt calme, avec des niveaux de prix compris entre 7,50 et 9,00 €, voire plus pour les championnes.

La tendance reste positive pour les charolaises, dont les prix se situent entre 5,70 et 6,20 €.