Les magasins montrent des besoins assez réguliers de réapprovisionnement, avec le redémarrage des cantines et de la restauration scolaire. Les industriels ont constitué des stocks ces dernières semaines, notamment en surgelé ou en catégoriel sous-vide. La demande de viande fraîche pour le steak haché est présente.

Le niveau de l’offre est peu chargé pour ce début d’année 2025, avec le redémarrage progressif des entreprises de négoce ou des coopératives qui ont fait une coupure franche entre les fêtes. Après l’accentuation des volumes sur la fin de l’année, les disponibilités sont moins soutenues. L’activité commerciale de ce début d’année reprend sur les mêmes bases qu’en fin d’année.

La modestie de l’offre de vaches laitières de réforme assure un écoulement assez fluide avec des abattoirs qui accordent quelques hausses de tarifs aux négociants et aux éleveurs qui avaient gardé des animaux pour cette période assez tendue pour les industriels.

Les vaches prim’holsteins de milieu de gamme (P=) se vendent dans une fourchette allant de 4,00 à 4,15 € suivant le poids et la finition. Les prix peuvent monter entre 4,20 à 4,30 € dans les P+/O– lourdes. Les mauvaises vaches (P–1 ou 2) restent faiblement valorisées entre 2,70 et 3,30 €.

Les prix des vaches charolaises R se maintiennent dans une fourchette allant de 5,30 à 5,45 €. Les jeunes vaches viandées U sont vendues entre 5,45 et 5,60 €. Dans la viande de haut de gamme (parthenaises, blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises), les boucheries font du réachalandage après les fêtes. Les génisses et vaches très bien conformées et lourdes (+500 kg) se valorisent de 6,20 à 6,50 €.