Malgré une consommation qui pâtit de la tension économique, les tarifs sont mieux orientés dans les jeunes bovins, avec des charolais U qui se valorisent entre 5,45 et 5,55 € dans les cotations « entrées d’abattoirs », qui incluent les frais d’approche, et 5,32 € pour la moyenne des R.

En Espagne, le tarif est de 5,33 € pour les U et 5,21 € pour les R. En Allemagne, les jeunes bovins R se négocient à 4,78 € alors qu’en Italie le déficit de production projette les tarifs des U entre 5,85 et 5,93 €.

Ce marché du jeune bovin est soutenu par la forte demande de l’Algérie en viande bovine, face à des envois de maigre qui ont été stoppés avec l’arrivée de la MHE en France et en l’Espagne. Les abatteurs observent également une très bonne tenue des ventes pour le secteur du halal, même si cette fin de mois est plus réservée.

Dans le domaine des femelles, la semaine ne fait pas apparaître de changements majeurs, malgré une demande peu soutenue pour cette fin de mois. La modestie saisonnière de l’offre permet de tenir les prix des blondes d’Aquitaine, aubracs, charolaises ou limousines de qualité bouchère. La tendance est au maintien des prix dans les charolaises R= valorisés entre 5,25 et 5,30 € sur les marchés.

Les tarifs des réformes laitières se détendent, mais les abatteurs vont stabiliser leurs tarifs à l’approche des vacances d’hiver. Les prim’holsteins P+ ou O se vendent normalement entre 3,95 et 4,05 €. La majorité des vaches P=3 s’échangent entre 4,80 à 4,90 €, alors que la mauvaise marchandise maigre (P– 1 et 2 légères) évolue entre 2,50 et 3,00 € selon les abattoirs.