Après des semaines de forte baisse des prix, la pression des industriels est un peu moins forte sur les réformes laitières. Les très bonnes prim’holsteins se vendent entre 3,80 et 3,85 € et les prix des vaches P se replient de nouveau de 5 centimes. Les vaches P–1 et P–2 sont valorisées entre 2,40 et 2,90 € en fonction du poids. Dans les normandes et les montbéliardes, la tendance est également baissière avec des vaches O vendues entre 4,25 et 4,30 €. Les abattoirs craignent une forte rupture de l’offre.
L’activité commerciale est normale dans le secteur allaitant, les tarifs se maintiennent. Les femelles de haut de gamme ont pratiquement toutes trouvé preneur sur les concours, pour des tarifs sensiblement identiques à ceux de l’an passé.
Sur le marché de Cholet, les prix des bonnes vaches blondes d’Aquitaine de plus de 500 kg de carcasse se maintiennent entre 6,00 et 6,20 €. Ceux des limousines U sont stables entre 5,80 et 6,00 €. Les charolaises U sont vendues entre 5,35 et 5,50 €. La tendance est également à la stabilisation dans les charolaises R= qui se vendent entre 5,15 et 5,30 €.
Dans les jeunes bovins, la demande se tasse dans les charolais après la grosse activité à l’exportation sur l’Italie la semaine dernière. Les tarifs sont stabilisés. Cette semaine sera concentrée sur les ventes de jeunes bovins de moins d’un an sur la Grèce. Après cette période de grosse activité, les abatteurs auront beaucoup moins de besoins.