L’animation commerciale sur les marchés est tendue, avec des abatteurs suffisamment approvisionnés en livraison directe.

 

Le commerce est particulièrement difficile dans les charolaises, les rouges des prés ou les animaux croisés. Leurs tarifs sont revus à la baisse. Les vaches R= de moins de 10 ans se négocient entre 3,55 et 3,60 €, alors que les plus âgées tombent à 3,50 €, voire moins si leur poids est inférieur à 360 kg de carcasse.

 

En réformes laitières, la tendance est également baissière. La majorité des vaches laitières sont de conformation P2 ou P3 et se négocient entre 2,50 et 2,60 €. Les bonnes vaches prim’holsteins O ont un prix valorisé entre 2,65 et 2,75 €. Les vaches de moindre qualité (P–) se vendent entre 1,60 et 2,00 € en fonction du poids.

 

En jeunes bovins, la situation commerciale reste très compliquée malgré la faiblesse de la production intérieure. Le marché italien privilégie ses animaux, mais le complément à l’importation se fait sur un marché très concurrentiel.