Alors que les travaux de printemps (semis de maïs, enrubannage ou ensilage d’herbe…) ont débuté, les volumes d’animaux mis en vente reculent. Avec une semaine complète entre deux fériés, les industriels ont un peu plus de mal à couvrir leurs besoins, d’autant que les vacances scolaires s’achèvent pour la dernière zone.

 

Le déficit de marchandise est surtout marqué dans les réformes laitières. Les holsteins lourdes et viandées gagnent quelques centimes pour se négocier entre 2,85 et 2,95 €/kg selon les régions. Les P= se vendent entre 2,55 et 2,80 € en fonction du poids, mais surtout de la concurrence entre les acheteurs. Les normandes et les montbéliardes convenables se stabilisent entre 3,15 et 3,35 €.

 

Le commerce est également très fluide dans les charolaises et allaitantes de choix secondaire. Cet après-midi sur le marché de Cholet, les génisses ordinaires et les vaches charolaises R ont été commercialisées de 3,70 à 3,75 € dans les moyennes, et de 3,80 à 3,90 € dans les jeunes lourdes. Les bonnes vaches viandées U se vendent également sans trop de difficulté entre 3,95 € et 4,15 €.

 

En revanche, l’offre est suffisante dans les limousines et les blondes d’Aquitaine, qui voient leurs tarifs plafonner.

 

En jeune bovin, le commerce est calme avec des tarifs sans changement. Les charolais U= se commercialisent entre de 3,80 et de 3,90 €.