L’animation commerciale sur le marché de la viande s’améliore. Même s’il est toujours plus difficile de vendre une bonne bête que du standard, le recul de l’offre facilite les échanges.
Le tarif des femelles de qualité bouchère reste stable avec des vaches blondes d’Aquitaine U de plus 500 kg valorisées de 4,70 à 5,00 € sur le marché de Cholet, voire 5,10 € pour les meilleures. Le commerce est régulier du côté des génisses et des jeunes vaches charolaises R +/U– malgré une demande réduite dans le sud du pays (manque de touriste).
Les premières sorties d’herbage font leur apparition, une marchandise recherchée pour sa qualité de gras. Ces vaches R+/U– sont commercialisées entre de 3,80 et 3,90 €/kg net à Cholet ou Sancoins. La tendance est positive pour les animaux standards R, avec des tarifs qui progressent depuis quelques semaines. Les charolaises R de moins de 10 ans et de plus de 350 kg se valorisent ainsi autour de 3,65-3,80 €. Les limousines U restent entre 4,20 et 4,50 €. Peu de changement observé en aubracs, salers et croisés, même si de gros écarts de valorisation s’opèrent entre les animaux viandés et finis et ceux en manque de poids, juste en finition ou trop âgés.
En races laitières, l’offre se rétracte et les tarifs restent positifs avec des prim’holsteins P+/O– lourdes qui se vendent entre 2,80 et 2,85 €. Le gros des ventes se situe entre 2,70 et 2,75 € pour les vaches convenables et de 2,30 à 2,50 € pour celles en manque de poids et de finition. Les normandes et montbéliardes ordinaires se vendent dans la même gamme de prix et montent entre 2,85 et 2,95 € dans les bonnes O, voire 3,05 à 3,10 € pour les O+/R–.