Les restrictions appliquées viennent bouleverser les circuits de vente de la viande. Les stocks initialement destinés à la restauration hors foyer (RHF) sont rachetés par les GMS, qui ont dû rapidement réagir à ce surcroît de demande. Les abattoirs ont, quant à eux, vite reçu des compléments de commande. Les opérateurs doivent adapter leur activité sans grande visibilité sur les semaines à venir.
L’activité se maintient sur les marchés aux bestiaux
Sur les marchés, les acheteurs expriment des besoins ponctuels, mais la prudence reste de mise du côté des gros industriels, qui doivent gérer à la fois la disponibilité du personnel et les flux de matières destinés à conditionner les produits.
Sur le marché de Cholet ce lundi 16 mars 2020, l’activité commerciale est assez convenable et les tarifs se tiennent. Dans les femelles de qualité bouchère, les tarifs pratiqués en blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg sont compris entre 4,60 et 4,90 €. La commercialisation est plus difficile parmi les blondes communes ou plus légères, vendues entre 3,80 et 4,10 €.
Dans les limousines U, la tendance est également au maintien des prix. Ces dernières sont valorisées entre 4,12 et 4,50 €. Dans les charolaises U, les tarifs oscillent entre 3,80 et 4 €. Les charolaises R de moins de 10 ans se vendent normalement, dans une gamme de prix allant de 3,60 à 3,75 €.
En prim’holsteins, les tarifs restent inchangés. Les vaches P+/O– lourdes se négocient entre 2,60 et 2,70 €. Les sujets P=3 ont des prix établis entre 2,45 et 2,58 €, selon le poids ou l’abattoir.