Les industriels restent malgré tout prudents dans leurs achats face à un marché toujours très pesant dans les pièces arrière, même si le beau temps de ce week-end a grandement favorisé les grillades.

 

La médiatisation permanente des actions de L214 est préoccupante pour toutes les filières animales. Le consommateur urbain, qui est à la recherche d’une éthique au travers de ses achats, a du mal à différencier les différents modes de production et bascule rapidement vers le Bio.

 

Sur les marchés, l’offre est assez modeste, ce qui assure un écoulement assez régulier des bonnes femelles blondes d’Aquitaine lourdes qui se vendent entre 4,70 à 5 €, voire un peu plus pour les supérieures.

 

Les vaches limousines U se valorisent entre 4,20 à 4,57 € sur le marché de Cholet. La commercialisation est normale, sans plus, du côté des charolaises avec des R qui se vendent de 3,60 à 3,70 € dans les R– légère et de 3,75 à 3,80 € dans les R= correctement finies. Les bonnes vaches viandées R+/U– se situent entre 3,85 à 3,90 €.

 

Enfin, les laitières sont stables avec des P+/O– autour de 2,90 € et des P= qui varient entre 2,70 et 2,85 € en fonction du poids.