Pour les génisses et jeunes vaches de qualité bouchère, le commerce reste régulier dans le centre et le sud de la France, alors que les tarifs tendent à plafonner sur l’Ouest. La commercialisation est assez fluide pour les réformes allaitantes de choix secondaire.

 

Les vaches charolaises R de moins de 10 ans et de plus 400 kg sont valorisées entre 3,60 et 3,70 €, en fonction des régions et surtout des abattoirs. Les plus légères se vendent de 3,45 à 3,55 €. Les O restent triées et comprises entre 3,00 et 3,40 €, en fonction de leur état d’engraissement.

 

Pour les animaux de haut de gamme, la demande est plus régulière, avec des tarifs sensiblement reconduits. Ce secteur d’activité devrait vite se tendre avec les concours de haute qualité bouchère qui vont se dérouler vers la fin d’août et le début de septembre (Saulieu, Saint-Léonard-de-Noblat, Sancoins, Forges-les-Eaux, Évron…).

 

En réformes laitières, les besoins de rentrée vont vite être comblés, mais la modestie de l’offre devrait atténuer la pression des industriels. Le commerce de la semaine est assez régulier. Les bonnes vaches prim’holsteins se valorisent entre 2,85 et 2,95 €, voire 3,00 € en livraisons directes dans certains abattoirs. En revanche, les vaches maigres P–1 se négocient de 1,50 à 2,00 €.

 

Les normandes et montbéliardes convenables se situent entre 3,13 et 3,28 €. Les meilleures montent à 3,35 €.