L’équilibre entre l’offre et la demande de réformes laitières, est en faveur des éleveurs, mais les industriels vont limiter la progression des prix avant la semaine écourtée du 15 août. Les bonnes vaches normandes lourdes se négocient à 3,22 €/kg sur le marché de Carentan.
Les prix des prim’holsteins sont également stables avec une fourchette tarifaire allant de 2,85 € à 2,92 €/kg pour les P +/O- à Cholet. Les tarifs des vaches de qualité inférieure sont malmenés, car les industriels n’ont aucun besoin de minerai à la saison avec une majorité de la production qui part pour la congélation. Les vaches P- 1 et 2 se valorisent entre 1,50 et 2,00 €/kg en fonction du poids, mais avec également de gros écarts de prix entre les abatteurs.
Certains abatteurs acceptent de prendre des animaux de races à viande auprès de leurs fournisseurs à condition que ceux-ci livrent également des réformes laitières. Cela entraîne une certaine tension auprès des syndicats qui n’acceptent pas ce type de chantage.
L’activité reste très calme dans le secteur allaitant avec une demande qui n’est pas suffisante pour absorber les animaux disponibles sur le marché. Cet après-midi, sur le marché de Cholet, l’offre reste modeste avec un certain nombre d’opérateurs en congés.
Cette modestie des apports limite la pression sur les prix des bonnes génisses et jeunes vaches charolaises. Les vaches U se sont négociées de 3,80 € à 4,12 €/kg avec une moyenne proche de 4,00 €/kg. Les allaitantes convenables (R = à R +) de plus de 400 kg se négocient autour de 3,65 à 3,70 €/kg/Et l’entrée de gamme de 3,35 € à 3,50 €/kg.
La demande de femelles haut de gamme est réduite avec la fermeture d’un certain nombre de boucheries pour les vacances d’été.
La détente se confirme pour les jeunes bovins. Les charolais, progressent sur le marché de Cholet à 3,85 €/kg pour les U et 3,65 €/kg pour les R.