L’offre est suffisante pour la demande. Après le mauvais commerce de la semaine passée, les tarifs tendent à se stabiliser dans les bonnes charolaises U (+450 kg) qui se sont négociées entre 3,80 et 3,96 € à Cholet. Le commerce reste calme pour les femelles de qualité bouchère, avec un repli de la demande dans les grandes métropoles. Pour les allaitantes de choix secondaire, la vente demeure très sélective avec des écarts de valorisation marqués entre les animaux correctement finis et le bétail en manque de finition. La gamme des vaches R est vendue entre 3,50 et 3,75 € avec une moyenne proche de 3,65 €. Les O sont malmenées et vendus entre 3,00 et 3,45 €.
Les prim’holsteins P +/O– lourdes se vendent de 2,82 et 2,88 €, voire 2,95 € dans le sud du pays. Les P3 lourdes (+280 kg) se négocient entre 2,70 et 2,80 € en fonction des abattoirs. La pression commerciale est intense sur les vaches légères en manque de finition, avec des tarifs qui vont rapidement passer sous la barre des 2 €. Les normandes et les montbéliardes suivent le mouvement entre 3,05 et 3,20 € dans les O. Les meilleures R atteignent 3,28 €.