Les transactions sont tendues dans les femelles de haut de gamme avec la réduction de la demande de la part de la boucherie traditionnelle qui gère ses stocks en fonction du départ en vacances de la clientèle des villes. L’offre est suffisante en limousines, aubracs et salers. Les limousines U= sont valorisées autour de 4,35 €.

 

Les disponibilités sont supérieures à la demande en blondes d’Aquitaine et en charolaises, ce qui entraîne une chute marquée des prix des charolaises et des reports de vente en blondes d’Aquitaine. Les tarifs se tassent pour les bonnes génisses et les jeunes vaches charolaises de qualité bouchère, avec des vaches qui se négocient entre 3,80 et 4,00 €.

 

La tension commerciale se cristallise sur les réformes allaitantes de choix secondaire (R) et d’entrée de gamme (O), car la fermeture des restaurants scolaires provoque un fort tassement de la demande en minerai. Les charolaises R= sont à 3,60 € à Saint-Christophe-en-Brionnais et à 3,66 € à Cholet. En entrée de gamme, les tarifs se situent entre 3,05 et 3,45  €.

 

En réformes laitières, certains abattoirs ont déjà fait le choix de retirer des rayons les vaches P-1. Cela va entraîner une forte chute des prix dans la mauvaise marchandise avec des vaches P- qui vont rapidement repasser en dessous des 2,00 €.

 

Les bonnes vaches viandées et finies résistent mieux, même si elles perdent encore quelques centimes. Les vaches prim’holsteins P +/O- se situent entre 2,87 et 2,92 €. Elles atteignent 2,97 € dans quelques abattoirs du sud du pays. La majorité des vaches sont des P = 2 ou 3 et se négocient entre 2,66 et 2,82 €.