Le commerce est laborieux sur les marchés. Les prix se dégradent à Cholet, dans les pas de Saint-Christophe-en-Brionnais. Un certain nombre d’acheteurs ne se sont pas déplacés sur le marché et des coupes dans les abattages sont même envisagées pour certains outils. Le commerce est laborieux avec un gros décalage entre une offre pourtant modeste et une demande atone.
Les prix des bonnes charolaises U (+450 kg) sont à la baisse et se négocient entre 3,80 € et 3,96 €/kg de carcasse. Les R se vendent entre 3,55 et 3,75 €/kg de carcasse avec une moyenne proche de 3,65 €/kg de carcasse.
La tendance est également plus lourde dans les blondes d’Aquitaine. Les bonnes de +500 kg sont vendues entre 4,40 et 4,80 €/kg de carcasse, mais tous les animaux n’ont pas trouvé preneur. La situation est plus inquiétante pour les parthenaises, avec des stocks importants sur pieds.
Concernant les réformes laitières, les industriels maintiennent la pression sur les prix car les besoins se réduisent alors que les cantines ferment. L’augmentation de l’offre alors que la météo n’est pas favorable à la vente ne facilite pas les transactions.
Les prim’holsteins P+/O– lourdes se vendent de 2,85 € et 2,90 €/kg de carcasse. Les P3 lourdes (+280 kg) s’échangent entre 2,75 € et 2,85 €/kg de carcasse en fonction des abattoirs. Le prix des plus légères se tasse entre 2,40 et 2,65 €/kg de carcasse en fonction du poids et de la finition.
Les cotations des normandes et des montbéliardes O suivent la baisse et se vendent entre 3,10 et 3,25 €/kg de carcasse. Les R parviennent à se négocier jusqu’à 3,30 €/kg de carcasse.