Les abatteurs ont peu de besoins sur les marchés. Conséquence, les tarifs se sont dégradés tout au long de la semaine. Après une baisse de 0,04 € à Cholet pour se stabiliser à 3,70 €/kg pour des vaches charolaises R=, le recul de 0,08 € à Saint-Christophe-en-Brionnais à 3,66 €/kg inquiète les éleveurs. Le tarif était encore autour de 3,80 €/kg il y a quinze jours.
Dans des réformes laitières, le rapport offre/demande bascule en faveur des industriels. La demande a entamé son recul saisonnier, notamment dans les nombreuses vaches de moindre conformation sans finition préalable (P2). Les prix des bonnes vaches viandées et finies résistent mieux, même s’ils perdent quelques centimes.
Les prim’holsteins P+/O– se vendent entre 2,90 et 2,95 €/kg. La majorité des réformes, des P=2 ou 3, se négocient entre 2,70 et 2,87 €/kg en fonction du poids. Les P– sont moins recherchées et se valorisent entre 1,90 et 2,30 €/kg, également en fonction du poids.
Les normandes et les montbéliardes O+/R– subissent également un léger repli et sont valorisées de 3,18 à 3,38 €/kg pour les très bonnes et de 2,65 à 2,90 €/kg pour les ordinaires, voire 2,35 €/kg pour celle justes en finition.
La tendance est baissière pour les taureaux de réforme.