Sur les marchés, les tarifs baissent dans l’ensemble des catégories. À Cholet, les transactions sont lentes, voire partielles, malgré une présentation modeste.
Les prix des bonnes charolaises U (+450 kg) sont à la baisse et se négocient entre 3,85 € et 4,00 €/kg de carcasse. Les R se vendent entre 3,60 € et 3,80 €/kg de carcasse, avec une moyenne proche de 3,70 €/kg de carcasse. La tendance est également plus lourde dans les blondes d’Aquitaine. Les bonnes de +500 kg se négocient entre 4,42 € et 4,80 €/kg de carcasse. Les blondes plus communes ou légères sont au prix des charolaises. La vente est également plus difficile dans les limousines qui se valorisent entre 4,10 € et 4,35 €/kg de carcasse.
Dans les réformes laitières, le commerce pâtit de la chaleur et de la fermeture prochaine des cantines scolaires. Les industriels profitent de cette conjoncture pour orienter les prix à la baisse. Cette tension est notamment marquée dans les vaches en manque de viande et de finition. Les prim’holsteins P+/O– lourdes se vendent de 2,90 € et 2,95 €/kg de carcasse. Les P3 lourdes (+280 kg) se vendent entre 2,80 € et 2,90 €/kg de carcasse en fonction des abattoirs, mais les prix des plus légères se tassent entre 2,45 € et 2,70 €/kg de carcasse en fonction du poids et de la finition. Les tarifs des normandes et des montbéliardes suivent la tendance. Les O se négocient entre 3,13 € et 3,30 €/kg de carcasse, voire 3,35 €/kg de carcasse dans les meilleures R.