Cette tension commerciale a été marquée sur l’ouest du pays avec des tarifs en repli, notamment ceux des vaches R. Le Centre résiste un peu mieux, car les herbages sont encore fournis et les éleveurs sont dans les foins.
La gamme tarifaire pour les vaches charolaises R est un peu plus large entre 3,60 et 3,70 €/kg, pour les animaux R– âgés et légers, et de 3,74 à 3,90 €/kg pour les bonnes vaches correctement finies.
Le commerce des animaux de haut de gamme ou de qualité bouchère est également plus calme, mais les tarifs se maintiennent avec des limousines U qui se valorisent entre 4,15 et 4,40 €/kg.
Le prix des réformes laitières est stable, malgré le recul de la demande (fermeture des cantines). Les vaches prim’holsteins P +/O– se vendent entre 2,95 et 3,00 €/kg, mais la majorité des vaches sont des P=2 ou 3 et se négocient entre 2,75 et 2,90 €/kg en fonction du poids.
Les vaches P– sont moins recherchées et se valorisent entre 2 et 2,40 €/kg toujours en fonction du poids.
Les normandes et les montbéliardes O+/R– se maintiennent de 3,20 et à 3,40 €/kg pour les très bonnes et de 2,70 à 2,90 €/kg pour les ordinaires, voire 2,40 €/kg quand elles sont justes en finition.