Sur les marchés, seuls les cours des normandes lourdes correspondant à certains cahiers des charges restent protégés. La pression est plus forte sur les vaches du milieu de gamme. Les bonnes femelles partent entre 3,00 et 3,10 €/kg, et les ordinaires entre 2,75 et 2,90 €/kg.

 

Les tarifs des prim’holsteins reculent de quelques centimes. Les P+ et O– se placent entre 2,50 et 2,55 €/kg. Dans les abattoirs, le tri des animaux est sévère, avec des sujets P=3 vendus à 2,40 €/kg, et des P=2 dont les cours ne dépassent pas 2,20 €/kg.

 

En allaitantes, le commerce est calme. Sur le marché de Cholet, les transactions sont lentes. Les acheteurs n’ont que peu de besoins. En conséquence, les prix décrochent. Les vaches charolaises R trouvent preneur entre 3,35 et 3,50 €/kg, avec une moyenne proche de 3,45 €/kg.

 

Les charolaises d’entrée de gamme se placent entre 2,90 et 3,20 €/kg. Les bonnes charolaises, limousines ou blondes d’Aquitaine lourdes voient aussi leurs cours se tasser de quelques centimes.

 

Sur les concours d’animaux de boucherie, les échanges sont toniques. Les volumes tendent à se replier. C’est notamment le cas à Évron. La demande est au rendez-vous, pour les bonnes boucheries comme pour les grandes surfaces.