Le marché des engrais reste sous forte tension à l’international. La flambée de l’urée se poursuit effectivement avec des acheteurs indiens, européens et latino-américains qui peinent à couvrir leurs besoins. La Chine reste notamment tournée vers son marché intérieur et limite ainsi son offre à l’exportation, tandis que les fabricants du Maghreb et du Moyen-Orient ont épuisé leurs stocks sur les prochains mois.
La crise du Covid qui reprend de l’ampleur en Inde et dans l’Asie du Sud-Est réduit en outre la main-d’œuvre dans les usines, et par conséquent le rythme de production dans cette région du monde. À l’inverse, les levées de restrictions sanitaires aux États-Unis et dans une moindre mesure en Europe, relance les consommations de carburants. Par conséquent, les prix du brut et du gaz s’emballent et provoquent une inflation des coûts de transports et de fabrication des solutions azotée.