« La météo chaude et sèche des plaines du Nord a poussé les opérateurs à racheter les cultures de printemps » à Chicago, a souligné le cabinet Inter-Courtage dans une note publiée mercredi.

« Les météorologues américains affichent des prévisions d’un temps sec et chaud pour les 15 prochains jours sur la Corn Belt », a indiqué pour sa part le cabinet Agritel. « À la faveur de bilans mondiaux tendus, la moindre adversité climatique engendre des achats de précaution et est source de volatilité extrême », a-t-il ajouté.

 

Les cours du blé sur le bassin de production de la mer Noire sont également en progression, avec une demande soutenue pour la prochaine récolte de blé russe, en dépit de la mise en place de taxes à l’exportation, qui visent à contenir les prix sur le marché intérieur.

 

Concernant le maïs, Agritel estime que la récolte brésilienne de 2020-2021, lourdement pénalisée par un temps sec depuis de nombreuses semaines, devrait être comprise « entre 90 et 92 millions de tonnes », contre 102 millions pour la dernière projection du ministère américain de l’Agriculture au début de mai.

 

Vers 17 heures sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 0,25 euro sur l’échéance de septembre, à 219 euros, de même que sur l’échéance de décembre, à 217,25 euros.

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 8,75 euros sur l’échéance de juin, à 260 euros, et de 5,75 euros sur l’échéance d’août, à 258,50 euros.