« Nous sommes optimistes concernant le développement de Bayer à moyen terme et nous nous sommes fixé en conséquence des objectifs ambitieux », déclare Werner Baumann, le patron du groupe à l’occasion d’une journée pour investisseurs organisée par Bayer à Cologne.

 

La division de l’agrochimie – les engrais et les produits phytosanitaires – profitera clairement de l’acquisition du géant américain Monsanto, annoncée mercredi dernier. Bayer prévoit une finalisation de la transaction d’ici à la fin de 2017.

Le rachat de Monsanto pour doper la marge

Cet achat, qui valorise Monsanto à 66 milliards de dollars (presque 59 milliards d’euros), permettra à Bayer d’enregistrer dans cette activité une croissance moyenne annuelle du chiffre d’affaires « supérieure au marché », à périmètre et change constants.

 

L’Ebitda, qui sert à la mesure de rentabilité de la division, atteindra trois ans après la finalisation du rachat « plus de 30 % », contre environ 27 % en 2015 en regroupant les activités des deux groupes, selon le groupe Bayer.

 

« Nous attendons une croissance particulièrement élevée du chiffre d’affaires et des marges » dans la division des médicaments sous ordonnance, a ajouté Werner Baumann. L’entreprise table sur une hausse moyenne du chiffre d’affaires annuel d’environ 6 % d’ici à la fin de 2018, à périmètre et change constants.