« Sur ces régions, cet état des sols est habituellement rencontré à la fin d’un mois de mai », constate Météo-France dans un bulletin diffusé le 11 avril 2025.
Les sols « sont devenus plus secs que la normale à inhabituellement secs de la Seine-Maritime au nord des Hauts-de-France, sur une grande partie du Grand Est, le massif du Jura, le nord des Alpes et très localement du Cantal au département du Rhône », précise Météo-France. « Ils sont même par endroits exceptionnellement secs pour la saison sur le Pas-de-Calais, les Ardennes et la Meuse. »
Les précipitations efficaces déficitaires de 50 %
En mars 2025, le cumul de pluie moyen en France était proche de 55 millimètres, soit un déficit de 20 % sur le territoire en moyenne. Les précipitations efficaces sont encore moins élevées. Elles ont été déficitaires de 50 % avec un cumul moyen de 13 millimètres.
Ce déficit de précipitations a atteint jusqu’à 80 % sur les Hauts-de-France, et 70 % sur le Grand Est, alors que le mois de février avait déjà été peu arrosé. Associé à des températures élevées, il a entraîné un assèchement précoce des sols jamais vu sur ces régions à cette période de l’année.
Les précipitations prévues dans le courant de la semaine devraient permettre une humidification des sols qui serait notamment profitable au développement des cultures d’hiver de même qu’aux semis en cours.