Les rendements en blé tendre pour la campagne de 2017 devraient être « inférieurs par rapport à la moyenne olympique 5 ans française qui est de 74 q/ha », estime Agritel dans un communiqué du 21 juin. Les blés sont pénalisés par l’épisode caniculaire actuel, avec des températures supérieures de 10°C aux normales de saison, et par un déficit hydrique persistant sur une large partie du pays.
« Les blés tendres et les orges de printemps devraient être les plus impactés, notamment au nord de la Loire où les phases sensibles de remplissage sont en cours », note le cabinet, qui précise que les fins de cycle chaudes et sèches sont favorables à une bonne qualité de blé meunier mais défavorables aux orges brassicoles.
Besoin d’une hausse des prix durable
Parallèlement, la hausse des cours de blé sur le marché mondial reste mesurée en raison d’importants stocks chez les grands exportateurs et d’une production satisfaisante attendue sur le bassin de la mer Noire, explique Agritel.
En cas de perte de volumes, les prix ne seraient donc peut-être pas au rendez-vous. Une situation qui pourrait « de nouveau fragiliser les producteurs céréaliers, et plus largement l’ensemble de la filière déjà impactée par les mauvaises récoltes de 2016 », poursuit le cabinet.
Selon Agritel, les blés de printemps américains seraient également dégradés. Le temps chaud et sec s’étend à l’Union européenne, aux USA et à l’Australie.