« Il y a en France une sous déclaration très importante des avortements chez les ovins, estime Laurent Saboureau, vétérinaire consultant. Pourtant, celle-ci est obligatoire et gratuite pour la recherche de la brucellose, dès 3 avortements en 7 jours ou à partir de 5 % des mises bas lors d’une saison (3 mois). »

Des prises en charge et des dispositifs d’aide

La visite du vétérinaire sanitaire est prise en charge dans ce cadre par l’État. Dans de nombreux départements, il existe aussi des dispositifs d’aide, via les GDS (groupements de défense sanitaire) par exemple, qui prennent en charge les analyses pour rechercher d’autres maladies comme la chlamydiose et la fièvre Q.

« Dans ces conditions, appeler son vétérinaire sanitaire ne présente que des avantages, car une fois la source et la cause des avortements identifiées, des mesures, comme la vaccination peuvent être mises en place. »