Dans un communiqué du 4 juillet 2025, les chambres d’agricultures se réjouissent du rejet, par les députés le 24 juin 2025, de la disposition qui instaurait un moratoire sur l’instruction, l’autorisation et la mise en service de tout nouveau projet d’installation de production d’électricité utilisant l’énergie éolienne, terrestre ou maritime ainsi que l’énergie photovoltaïque.
« Ce moratoire aurait condamné le développement de l’agrivoltaïsme qui améliore la production agricole, tout en assurant un revenu complémentaire aux agriculteurs », déclarent les chambres d’agriculture.
État des lieux électrique
Un état des lieux électrique et technico-économique avant l’implantation des aménagements énergétiques est toutefois jugé nécessaire par l’instance professionnelle. Les élevages sont potentiellement exposés aux courants parasites. Par définition, ces derniers peuvent circuler de manière non maîtrisée dans les bâtiments et traverser accidentellement le corps des animaux d’élevage, altérant la productivité de l’exploitation.
« Pour garantir la compétitivité de nos élevages tout en permettant à la France de se doter d’un plan pluriannuel de l’énergie ambitieux, cet amendement propose de réaliser un repérage des exploitations et des différents sites d’élevage autour des futurs projets d’aménagements énergétiques et de télécommunication mobile », indiquent les chambres d’agriculture. Elles précisent que le processus s’inscrit dans une démarche de coordination entre les chambres, le Groupe permanent pour la sécurité électrique en milieu agricole (GPSE) et les énergéticiens.