« Il est important de protéger les troupes ovines contre la FCO car la circulation des insectes transmetteurs de la maladie ne s’est pas arrêtée pendant l’hiver », a insisté Karine Cosnier, vétérinaire à la Capel, 15 mars 2024 lors de la journée technique organisée par la chambre d’agriculture du Lot.
L’actuel sérotype 8 qui circule est une souche plus agressive que celle qui a sévi à la fin des années 2000. Des élevages ont enregistré des pertes importantes l’automne dernier. Il est toutefois important de poser un diagnostic pour chaque perte. Les bovins, peu vaccinés, constituent par ailleurs un réservoir de la maladie. Ils conservent le virus dans leur sang pendant 100 jours (50 jours pour les ovins).
« Dans ces conditions, ne pas vacciner revient à prendre des risques. La vaccination peut se faire à tout moment, sauf pendant la lutte et les trois semaines qui suivent. Contrairement aux idées reçues, cette vaccination n’occasionne aucun effet secondaire. »