« Cette information est complètement fausse et mensongère : il n’est pas question de revenir sur nos ambitions énergétiques car la décarbonation est une priorité pour notre souveraineté. Il faut sortir de certaines dépendances, a-t-il affirmé au journal Le Parisien. En revanche, comme pour tout euro d’argent public dépensé, aucune rente ne sera tolérée. »
Selon un article du média en ligne Contexte diffusé jeudi, le 25 septembre 2025, Sébastien Lecornu était prêt à publier par décret la nouvelle feuille de route énergétique de la France (dite « PPE ») en y incluant un « moratoire sur le solaire et l’éolien terrestre », afin d’éviter une censure du Rassemblement national. Cette perspective a provoqué jeudi un tollé chez les partisans des énergies renouvelables et les acteurs du secteur.
« Un nouveau coup porté à la compétitivité des exploitations agricoles », pour la FNSEA
Vendredi, en fin d’après-midi, la FNSEA aussi dénoncé ce possible moratoire sur les énergies renouvelables électriques. « Dans un contexte où l’agriculture française fait face à une concurrence déloyale sans précédent et où les revenus sont en baisse, c’est à la fois une aberration économique et un nouveau coup porté à la compétitivité des exploitations agricoles », s’est insurgé le syndicat dans un communiqué de presse.
La FNSEA estime que les « projets photovoltaïques sur toitures génèrent à eux seuls près de 800 millions d’euros de retombées économiques pour le monde agricole, tandis que l’agrivoltaïsme représente un potentiel de développement important et soutenu par la profession. […] Alors que le Sénat et l’Assemblée nationale ont voté à date une programmation énergétique favorable aux énergies renouvelables, il serait incompréhensible que le gouvernement contredise la volonté des parlementaires par un décret. »
La Normandie fixe un cadre pour l’agrivoltaïsme (26/09/2025)