S’il est d’usage dans nos campagnes de faire du circuit plus que très court en élevant chez soi des poules, lapins, moutons ou porcs, leurs abattages restent encadrés. Le particulier peut abattre lui-même l’animal qu’il a élevé et entretenu sur place s’il est exclusivement destiné à sa consommation personnelle, précise l’Administration. Les viandes et abats ne peuvent pas être vendus ou même donnés à un tiers. Il n’est pas non plus possible d’acheter un animal pour l’abattre.

Le particulier peut faire le choix de faire abattre l’animal dans un abattoir agréé avant de récupérer la carcasse. Vache, veau et cheval ne peuvent pas être abattus chez soi.

Une identification à réaliser

L’abattage hors abattoir agréé doit respecter les mêmes règles qu’en abattoir. L’animal doit être étourdi avant d’être mis à mort et saigné immédiatement après son étourdissement.

À ces règles d’abattage, le particulier doit aussi respecter des règles d’identification des animaux. Les poules doivent être déclarées en mairie. Une mesure mise en place pour prévenir l’influenza aviaire. Un formulaire est accessible sur le site du ministère de l’Agriculture.

Concernant les moutons, chèvres et porcs, le particulier a l’obligation de les identifier auprès de l’établissement de l’élevage (EDE) de son département et de désigner un vétérinaire sanitaire grâce à un formulaire à adresser à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) du département.